Après un premier gel décrété en début de ce mois de janvier, les Professeurs des Universités et Instituts Supérieurs de la RDC ont décidé de prolonger ce mouvement de grève pour 21 jours, n’y ayant pas encore été répondus favorablement par les autorités du pays.Le 5 janvier dernier, jour prévu pour la rentrée académique, les professeurs avaient soumis aux dirigeants des revendications visant notamment l’amélioration de leurs conditions. À la suite d’une évaluation faite 3 semaines après, le Réseau des Associations des Professeurs des Universités et Instituts Supérieurs du Congo (RAPUCO) dit constater avec profonde amertume un manque criant d’unité de vision et d’action au niveau du gouvernement, qui a fait de son communiqué du 3 janvier « une lettre morte ».
Exigeant la réalisation « sans délai » de la totalité de leur cahier de charges déposé il y a trois semaines, les Professeurs regrettent le manque de considération du gouvernement de la République envers « la plus haute crème intellectuelle du pays, victimes de leur propre loyauté et de leur patience. »« La délégation du RAPUCO est restée toute la journée dans la rue attendant d’être reçue par le Premier Ministre, chef du gouvernement qui finalement a délégué son Directeur de Cabinet pour s’excuser », dénoncent-ils.
Revendiquant l’amélioration de leurs conditions socio-professionnelles mais également la révision des récentes nominations des comités de gestion dans quelques établissements supérieurs « qui ne respectent pas les textes légaux », les professeurs prolonge leur grève et espère donc voir le plus rapidement possible les autorités répondre à leurs inquiétudes. KING OSADO
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