Deux militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont été tués et cinq autres ont été blessés, tôt le matin de ce lundi 6 juin, par des obus de canon tirés par les éléments du Mouvement du 23 mars (M23) à Rutshuru, au Nord Kivu.
C’est ce que révèle une communication officielle des Fardc, signée à partir de Goma, par le Porte-parole du Gouverneur, le Général de Brigade Sylvain Ekenge Bomusa Efomi.
« Des obus de canon tirés par les terroristes du M23 sont tombés aux alentours de la position Fardc de Bugusa, au groupement de Jomba, en territoire de Rutshuru au Nord-Kivu », peut-on lire.
L’armée congolaise qui n’entend pas se laisser faire a réagi à cette énième attaque du M23. Celle-ci intervient malgré les appels lui lancés par les instances africaines et internationales et en dépit de la rencontre de Goma des chefs de la Défense de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est consacrée à la recherche des solutions aux problèmes sécuritaires dans cette espace communautaire.
« Face à cette situation et aux intentions belliqueuses du M23, les Forces armées de la RDC ne sont pas restées les bras croisés.
Elles continuent de pilonner les positions des terroristes depuis les petites heures de ce lundi », indique la communication du cabinet du Gouverneur du Nord-Kivu.
Les Fardc sont convaincues que le mouvement du 23 mars, défait depuis 2013 et qui ressurgit avec plus de force, est bel et bien soutenu, en témoigne l’usage des canons à longue portée.
« L’usage des canons à longue portée témoigne du soutien que le M23 bénéficie de son allié naturel », conclut le communiqué.

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