Harassé par la récurrence de la problématique sécuritaire de l’Est, Jean-Claude Vuemba cède son idée à Tshisekedi : « Érigez-nous un mur aux frontières des trois pays »
La crise RDC-Rwanda ne fait que générer une avalanche de pressions sur Félix Tshisekedi. Le Mouvement du peuple congolais pour la République (MPCR) de Jean-Claude Vuemba demande à Tshisekedi de dresser un mur de séparation entre la RDC et les États problématiques.
Il cite le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi qui partagent une longue frontière commune avec le pays de Lumumba. Un mur évalué en longueur à 362 kilomètres et en hauteur à plus ou moins 10 kilomètres, suggère le MPCR.
« Le chef de l’État doit savoir que quand le président du MPCR, Jean-Claude Vuemba avait proposé à l’époque à l’Assemblée nationale qu’on puisse bâtir un mur de 262 kilomètres qui doit nécessairement nous séparer du Rwanda, de l’Ouganda et du Burundi, d’une hauteur de sept (7) à dix (10) mètres,
c’était tout simplement pour que nous puissions nous recroqueviller afin de mieux préparer nos armées et nos forces de sécurité », a déclaré Gabin Muke, directeur du bureau politique du MPCR.
Pour ce parti politique ayant lutté dans l’opposition, « il ne faudrait plus faire comme si de rien n’y était. Quand on dit qu’on est frère, on doit respecter le frère. On doit aider le frère et non venir l’endeuiller et combattre le frère », s’indigne à haute voix le directeur du bureau politique du MPCR.
Vuemba apprécie le message livré depuis Oyo par Félix Tshisekedi
Le Mouvement du peuple congolais pour la République (MPCR), à travers son bureau politique, déclare avoir suivi très scrupuleusement la communication du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à partir du Congo-Brazzaville par rapport à l’insécurité imposée par le Rwanda dans l’Est de la République démocratique du Congo.
« Le MPCR tient à soutenir et à accompagner le chef de l’État à travers la paix qui doit être restaurée dans l’Est de notre pays », renchérit Gabin Muke qui affirme que son organisation politique soutient les forces armées qui se battent sur la ligne de front « face à l’ennemi que nous connaissons tous, qui est le Rwanda ».
Le MPCR trouve « inadmissible et impossible de commencer à vouloir restructurer l’armée dès lors que nos frontières sont poreuses », mal protégées et pouvant par conséquent être traversées illégalement, y compris par des éléments dangereux et terroristes :
« il y a des pseudos M23, CNDP ou qu’est ce nous en savons qui y prolifèrent, y compris dans nos services de sécurité, dans l’armée et dans toute la société congolaise », s’insurge encore le représentant de Jean-Claude Vuemba.
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