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Opposant de renom en République démocratique du Congo, Franck Diongo ne fait pas encore partie d’un quelconque regroupement politique pour faire face à l’Union sacrée de la nation de Félix Tshisekedi.
Il ne siège dans aucune aile de Lamuka, ni au FCC de Joseph Kabila, encore moins avec le bloc dit de Lubumbashi composé de Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Delly Sessanga et Matata Ponyo.
D’ailleurs, parlant de cette dernière coalition de l’opposition, Franck Diongo qui, pourtant, avait effectué le déplacement de Lubumbashi, n’a pas pris part à la rencontre tenue jeudi 13 avril 2023 avec d’autres leaders de l’opposition, ni vendredi 14 avril lors de la déclaration finale.
« S’il accède à cette salle, nous sortons », ont-ils menacé, mettant Moïse Katumbi dans l’impasse.
À Kinshasa, depuis quelques jours déjà, Katumbi tente de rencontrer, en privé, Franck Diongo, pour voir dans quelle mesure ils peuvent mener des actions communes, notamment la marche du 13 mai reportée au 18 du même mois. Surtout que Diongo a une grande capacité de mobilisation à Kinshasa.
À sept mois des élections en République démocratique du Congo, Franck Diongo évolue encore seul, en attendant que les lignes bougent. Jean-Marc Kabund et Adolphe Muzito sont, eux aussi, dans la même situation : sans regroupement politique.
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