Sur les différentes lignes de front, la situation est tendue entre les forces armées de la République démocratique du Congo (RDC) et le groupe terroriste du M23 soutenu par le Rwanda, qui contrôle les pans de terre dans la province du Nord-Kivu.
Ce dimanche 1er octobre, l’armée rwandaise (RDF) opérant sous le label du M23 a simulé une attaque à Kilolirwe dans le territoire de Masisi pour justifier ses « intentions belliqueuses et ses multiples violations » du cessez-le-feu, dénoncent les forces armées de la RDC.
Par conséquent, les Forces armées de la RDC ont rejeté l’accusation selon laquelle elles auraient attaqué une quelconque position des terroristes du M23 et leurs alliés de l’armée rwandaise dans le territoire de Masisi et plus précisément aux environs de la localité de Kilolirwe.
« Contrairement aux déclarations des terroristes de l’Armée Rwandaise opérant sous le label du M23 qui circulent dans les médias et réseaux sociaux, Il est porté à la connaissance de l’opinion tant nationale qu’internationale,
que les Forces Armées de la République Démocratique du Congo restent et demeurent respectueuses du cessez-le-feu, respectant ainsi les engagements pris par les Chefs d’Etat de la sous- région dans le cadre du processus de Luanda et de Nairobi », indique un communiqué de l’armée
Selon le Lieutenant-Colonel Kaiko Guillaume, porte-parole des opérations militaires dans le Nord-Kivu, « la communication que vient de faire l’ennemi ce jour par le biais de son porte-parole et qui circule dans les médias et réseaux sociaux, n’est qu’un prétexte pour justifier sa réoccupation des positions qu’il avait jadis abandonnées dans le cadre du cessez-le-feu afin d’aveugler la communauté Internationale ».
Face à l’intention « belliqueuse » exprimée la coalition armée M23/RDF, l’armée congolaise a prévenu qu’en cas d’attaque de ses positions, elle est prête et déterminée à parer à toute éventualité.
Récemment, le mouvement terroriste (M23) a ouvertement annoncé son intention de mener une « grande guerre » contre les forces armées de la République démocratique du Congo après que le Président Félix Tshisekedi a catégoriquement fermé la porte à un dialogue.
Le 27 septembre dans la matinée, ces terroristes ont tenté de se réinstaller sur la crête Kanyamahoro à Kibumba, allant jusqu’à placer le contingent kenyan de l’EAC derrière ses lignes. Il a fallu la pression des FARDC et la dissuasion de la Force régionale de l’EAC, pour que ces derniers se retirent.
L’adrénaline est encore montée lorsque l’armée loyaliste a repris le contrôle de Mushaki, zone jadis occupée par le M23 puis cédée à la force régionale de l’EAC dans le cadre des accords régionaux.
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