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Félix Tshisekedi a lancé avec pompe sa campagne électorale ce dimanche dans un stade des Martyrs rempli comme un œuf.
De blanc vêtu, le président sortant, après s’être incliné devant la tombe de son père, l’opposant historique Étienne Tshisekedi, et reçu la bénédiction de sa mère, est allé à la rencontre des dizaines de milliers de Congolais ayant pris d’assaut la marmite béante de Kinshasa pour déclencher les hostilités dans le cadre de la présidentielle du 20 décembre prochain.
Sa première cible : Moïse Katumbi qui, dans son programme d’actions, prévoit de mettre fin à la guerre de l’Est, qui sévit depuis environ trois décennies, en 6 mois, une fois élu.
« Qu’il vous dise comment il va s’y prendre», a ainsi déclaré Félix Tshisekedi qui a qualifié cette promesse de démagogie.
Candidat à sa propre succession, Félix Tshisekedi avait fait de l’éradication de la guerre de l’Est, un de ses paris. Au cours de son mandat, il a multiplié des initiatives pour réussir ce pari. Au nombre desquelles, l’état de siège décrété dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri qui a eu le mérite de mettre fin au coulage des recettes fiscales profitant aux groupes armés et autres responsables publics cupides au détriment du Trésor public.
Félix Tshisekedi, qui a réussi des « avancées significatives » pour rétablir la paix dans l’Est, et en sait davantage sur cette guerre ayant trop duré, a appelé la population à ne pas suivre ce discours qui va « en dormir » la population.
Ce discours, a-t-il poursuivi, est tenu par « des candidats des étrangers qui sont incapables de citer le Rwanda comme notre agresseur ».
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